Stéphane Layani : « défendre le modèle vertueux des marchés de gros »

On n’arrête plus le marché de Rungis… après le plan de développement en région et la relance du train des primeurs, son président évoque également la réflexion autour d’un second site en Île-de-France. Malgré la crise sanitaire, malgré les confinements, malgré l’inflation : Rungis continue sa mission de service public.

Résilience et adaptation

Crise sanitaire, confinements, fermeture des restaurants… l’été 2020 a été celui des défis pour le marché de Rungis. Mais il faut bien avouer qu’en tant qu’opérateur d’importance vitale (OIV), le marché n’a pas failli à sa mission de service public, mission à laquelle Stéphane Layani tient par-dessus tout. Cela a montré la résilience exceptionnelle du marché, ainsi que la capacité des opérateurs à s’adapter aux changements, mais surtout à innover pour faire face aux difficultés, trouver de nouveaux débouchés et assurer la continuité de l’activité, contre vents et marées.

Cela dit, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne lorsqu’il s’agit de gestion de la crise. En effet, la situation des entreprises présentes au marché diffère selon les circuits de distribution (détail ou restauration). C’est la raison qui a poussé la Semmaris, société gestionnaire du marché de Rungis, à joindre ses forces au gouvernement pour aider les grossistes à écouler leurs stocks. Toujours dans cet élan d’entraide, le marché a mis en place un fonds de solidarité de 4 millions d’euros, adressé aux entreprises ayant des difficultés. Grâce à ces mesures, aucune entreprise n’a été liquidée en raison de la crise à Rungis.

L’avenir se dessine aujourd’hui

Pour le président de Rungis, il est essentiel de pouvoir voir loin afin d’assurer la pérennité de l’activité et accompagner les grossistes du marché. Pour cela, il sera nécessaire d’anticiper les tendances alimentaires, les besoins en fonction de l’évolution démographique de la région, les modes de distribution

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