Tout savoir sur le Butsudan, le temple à la maison

Avez-vous entendu parler du Butsudan ? Dans la pratique bouddhiste, cet objet fait office au sein des habitations de sanctuaire afin d’accomplir chaque jour un rite. On le retrouve dans de nombreuses écoles bouddhistes, à l’image de la Soka Gakkai (cliquez ici pour en savoir plus sur la Soka Gakkai et trouver des livres sur le sujet). Nous vous expliquons l’origine du Butsudan ainsi que son utilité.

La naissance et l’évolution du butsudan

Butsudan peut être traduit par autel (dan) bouddhiste (butsu). Il s’agit d’un petit sanctuaire que l’on peut retrouver dans les temples mais également dans les maisons japonaises.

Le butsudan est apparu en Inde, considérée comme le berceau du Bouddhisme. Les Indiens entassaient dans l’Antiquité de la terre afin de créer une plateforme sacrée dédiée au culte. Ils ajoutèrent par la suite un toit afin de le protéger des intempéries. Lorsque le bouddhisme est apparu en Chine puis en Corée, des portes ont été rajoutées.

L’utilisation du butsudan remonte ainsi à plus de 1 300 ans et s’est peu à peu répandu dans le monde entier. On le retrouve aujourd’hui sous forme d’armoire richement ornementée où est placée généralement une statue de Bouddha (Gohonzon) ainsi que parfois un rouleau qui représente un mandala. Il faut savoir que les portes du butsudan restent ouvertes pour mettre en valeur l’icône.

Le rôle du butsudan au sein des foyers

La fonction principale du butsudan est de permettre à tous de vénérer Bouddha ainsi que les ancêtres de la famille, une tradition chère au cœur des Japonais.

Il s’agit donc d’un espace de recueillement qui est bien souvent la première chose faite le matin au lever ainsi que le soir avant le coucher. Il convient de s’agenouiller devant et de joindre les pains pour prier.

Des offrandes peuvent par ailleurs être déposées dans une coupelle : fruits, grains de riz, cadeaux…

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