Une reprise très contrastée pour l’industrie aéronautique
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le secteur aéronautique ne s’est pas totalement remis de la pandémie du Covid-19. Entre les bénéfices jamais réalisés auparavant d’Airbus (4,2 milliards d’euros) et les pertes du groupe Air France-KLM (3,9 milliards d’euros), on est bel et bien devant une sortie de crise contrastée entre les différents acteurs de l’industrie aéronautique.
Air France-KLM reste dans le rouge
Bien que ses pertes de 2021 soient 50 % inférieures à celles de 2020, le groupe Air France-KLM n’est toujours pas sorti de crise. Certes, ce dernier enregistre une reprise remarquable en Amérique du Nord, mais le trafic vers le continent asiatique reste amoindri, surtout que plusieurs frontières sont toujours fermées.
Les incertitudes concernant le comportement des voyageurs d’affaire ainsi que les restrictions imposées à la dernière minute dans certains pays n’ont pas arrangé les choses !
Airbus : une recette gagnante
Si Airbus surfe sur une vague très positive c’est bien parce que la firme a anticipé les conséquences de la crise, notamment en réduisant ses coûts de production. Cela lui a permis notamment de gagner en compétitivité et de se préparer bien comme il faut à la reprise d’activité.
Dès la reprise, Airbus a vu le nombre de commandes de son A320 NEO grimper en flèche. Une progression qui devrait se poursuivre en 2022, avec en prévision la livraison de 720 nouveaux appareils, soit 8 % de plus qu’en 2021.
Quelles sont les perspectives ?
Pour ce qui est des perspectives, les acteurs du domaine aéronautique sont relativement optimistes. Nous n’avons toujours pas les analyses d’experts éminents tels que monsieur Bertrand Vilmer ou monsieur Vincent Favé. Mais les indicateurs laissent présager une année 2022 profitable pour la plupart des compagnies aériennes, à moins qu’un nouveau variant Covid ne fasse son apparition.