Location étudiante : quelles sont les pratiques interdites et que beaucoup d’étudiants font pourtant ?

La location étudiante est parfois un terrain miné ! Entre le souhait de simplifier l’accès au logement étudiant et certaines pratiques que certains étudiants font bien qu’elles soient interdites, une réelle problématique est née ! Dans cet article, nous avons justement décidé de dresser une liste non exhaustive de certaines pratiques à laquelle certains étudiants s’adonnent (parfois par inadvertance), bien qu’elles puissent porter préjudice au logement qu’ils louent et donc aux intérêts du bailleur.

Quitter son logement sans prendre congé et sans préavis

Lorsqu’un locataire étudiant souhaite quitter son logement, il doit se plier à une procédure en trois étapes. En premier lieu, il doit informer le bailleur de son départ en envoyant une lettre de résiliation de bail en recommandé ou en la remettant en main propre. Ensuite, il doit respecter un délai de préavis dont la durée varie en fonction de la zone de résidence : un mois en zone tendue et trois mois en zone non tendue. Enfin, le locataire doit effectuer un état des lieux avant de remettre les clés et mettre fin à la location. Malheureusement, il arrive que certains étudiants ne respectent pas cette procédure. Dans ce cas, s’ils partent sans prendre congé, cela est considéré comme un « abandon de domicile ».

Quitter le logement sans s’acquitter du dernier mois de loyer

Il est courant que certains locataires étudiants décident de ne pas payer leur dernier mois de loyer en quittant leur logement. Cependant, cette pratique est illégale et peut causer des problèmes avec le propriétaire. Même si le locataire a l’intention de partir plus tôt, il est toujours tenu de payer le dernier mois de loyer, sauf si un accord a été conclu à l’avance avec le propriétaire. La caution, quant à elle, ne remplace pas le paiement du dernier mois de loyer, mais est destinée à couvrir les éventuelles dégradations causées pendant la location.

Le montant de la caution varie selon le type de bail, mais représente généralement un mois de loyer hors charges pour les locations vides et deux mois de loyer hors charges pour les locations meublées. Bien que le bailleur ait le droit de récupérer le montant du dernier loyer, Directe Location avise que beaucoup d’entre eux décident de ne pas poursuivre le locataire en justice en raison des coûts élevés impliqués.

Sous-louer le logement

Bien que la sous-location puisse être une option pour certains locataires étudiants, les professionnels de la location la déconseillent fortement. En effet, il n’est pas toujours facile de cerner l’état d’esprit de l’occupant ainsi que son hygiène de vie, sachant que c’est au locataire qu’incombe la responsabilité de toute dégradation survenue durant la durée de sous-location.

Cependant, certains locataires ne demandent pas l’autorisation du propriétaire pour sous-louer leur logement, malgré le fait que cela soit nécessaire dans la plupart des cas. Les locataires utilisent souvent l’excuse d’héberger quelqu’un pour justifier leur choix. Certains baux incluent une clause interdisant automatiquement la sous-location pour éviter ces problèmes. Si la sous-location est découverte, cela peut entraîner la résiliation du bail. Il est donc important de bien réfléchir avant de sous-louer un logement et de toujours demander l’autorisation du propriétaire.

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