Les caractéristiques d’une holding

Vous avez très certainement déjà entendu le terme de « holding ». Mais savez-vous de quoi il retourne ? Ce type de société a pour objectif de regrouper les participations dans différentes sociétés et d’en assurer l’unité de direction sous la forme d’une personne morale. Comme le souligne l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, une holding présente de nombreux avantages. Explications.

Qu’est-ce qu’une holding ?

Une holding est une société qui possède plus de 50 % dans une ou plusieurs entreprises. Elle peut se présenter sous deux formes, à savoir :

• la holding animatrice, où elle s’investit de manière concrète et réelle dans les activités des filiales ;
• la holding passive, où elle agit plus comme un actionnaire « classique » en gérant le portefeuille de titres de participation.

La création d’une holding est similaire à celle d’une société classique à ceci près qu’il est nécessaire de créer un groupe de 2 sociétés au minimum où la société mère détient les titres d’une autre société, la fille (ou filiale).

Il est à noter qu’elle peut prendre différentes formes juridiques. Une holding peut en effet être une société civile (avec au minimum 2 associés) ou une société commerciale.

Les principaux avantages d’une holding

Opter pour une holding présente de nombreux avantages, à commencer au niveau juridique. Comme nous l’avons vu, elle peut en effet prendre plusieurs formes (société anonyme, société par actions simplifiée, société à responsabilité limitée…). Elle permet ainsi de faire entrer plusieurs investisseurs tout en gardant toutefois le contrôle de la filiale. Mais l’avantage premier de la holding est qu’elle permet d’optimiser l’organisation du groupe de sociétés et que les décisions sont prises par une personne morale unique.

Par ailleurs, ce type de société a également des avantages fiscaux grâce à un régime attractif. Il existe également des dispositifs d’optimisation fiscale comme notamment le régime mère-fille qui permet, sous certaines conditions, d’exonérer d’impôt sur les sociétés les dividendes qui sont distribués par les filiales aux sociétés qui les détiennent. On peut également évoquer l’intégration fiscale qui permet aux sociétés d’un même groupe de centraliser l’imposition des bénéfices ou encore la quasi exonération des plus-values sur cession concernant les titres de participation.