L’avenir prometteur de la filière forêt-bois
Saviez-vous que la France compte 16,7 millions d’hectares de forêt en métropole et qu’elle est le 4e pays européen le plus boisé (son taux de boisement est en effet de 31 %) ? Ce secteur représente aujourd’hui près de 26 milliards d’euros, soit 1,1 % du PIB. Si ce chiffre peut sembler relativement insignifiant, la réalité est en fait tout autre. En effet, comme le souligne Nation Literie, la filière bois-forêt a un très vaste champ d’action qui lui permet de répondre aux enjeux contemporains liés notamment aux énergies ou à l’emploi. Explications.
La filière forêt-bois, un acteur dynamique de l’emploi en France
Lorsque l’on parle de la filière forêt-bois, on pense immédiatement au travail du bois. Mais il faut savoir que son champ d’action est bien plus vaste : exploitation forestière, sylviculture, construction, industrie, ameublement et agencement, énergie…
Et ce n’est pas tout. Face aux nouveaux enjeux environnementaux, la filière du bois est une alternative de plus en plus prisée que ce soit dans le domaine de la purification de l’eau et de l’air, de l’industrie pharmacologique, de la protection contre l’érosion.
La filière est ainsi aujourd’hui un acteur majeur de l’emploi en France, avec 454 700 postes en France (392 700 emplois directs et 62 000 emplois indirects), devançant le secteur du nucléaire et de l’aéronautique. Elle représente en effet 1,4 % de la population active et 12,4 % des emplois industriels français.
Une alternative durable face aux autres énergies non renouvelables
La filière forêt-bois repose sur une ressource naturelle, durable, renouvelable et recyclable. D’où son succès !
Il est en outre important de rappeler qu’elle a un impact environnemental positif, à commencer par le fait qu’il s’agit d’une filière dite sèche : la consommation d’eau (que ce soit pour la transformation ou la valorisation du bois) est très faible et, mieux encore, la filière joue un rôle pour la préservation de la qualité de l’eau ! De plus, la forêt est bien évidemment un écrin pour maintenir la biodiversité de la faune et de la flore, sans oublier qu’elle permet de stabiliser les sols, ce qui limite les risques d’éboulement, d’avalanche ou d’érosion.
Enfin, il faut savoir que le bois, avant qu’il ne soit prélevé, stocke du carbone pendant sa croissance. Pas moins 14,7 millions de tonnes de carbone sont ainsi stockées au sein des forêts françaises selon l’ONF. De même, les produits en bois (palettes, meubles, bâtiments, etc.) en stockent également tout au long de leur cycle de vie. Ils sont ensuite recyclés ou transformés (plaquette ou granulé) pour servir d’alternative durable en comparaison avec d’autres énergies qui sont pour leur part non renouvelables.
Le bois représente ainsi une solution efficace pour une démarche de recyclage zéro déchet. Cette énergie permet en effet de valoriser les sous-produits issus de l’exploitation forestière ainsi que de la transformation du bois.
Le champ d’action du bois est ainsi bien plus vaste que celui de l’imaginaire collectif. Les avantages et les vertus de cette filière sont réels et répondent aux enjeux contemporains, d’où son succès croissant !