Quel est le coût d’un CGP ?

Que vous soyez un particulier désireux de faire fructifier vos économies ou un professionnel cherchant à optimiser un patrimoine immobilier ou financier, le CGP est votre homme de confiance ! Mais attention, la rémunération de ces experts peut varier considérablement… On distingue généralement les conseillers indépendants, souvent rémunérés par des commissions sur les produits financiers qu’ils placent. On retrouve aussi des CGP attachés à firmes de finance, et donc à honoraires fixes. Alors, pourquoi choisir un CGP ? Quels sont les tarifs en vigueur en France ? Eléments de réponse !

Tarifs CGP : entre souplesse et sur-mesure, combien ça coûte ?

Parlons argent. Lorsque vous faites appel à un conseiller en gestion de patrimoine (CGP), que vous le dénichiez au sein d’un cabinet de conseil ou qu’il opère en solitaire, le nerf de la guerre reste son tarif. Et là, c’est tout un menu qui vous attend, et les prix varient considérablement. Examinons tout cela de plus près…

Combien vous coûtera un CGP indépendant ?

Pour les conseillers patrimoniaux indépendants, la facture peut se présenter de trois manières : par encours, à l’heure, ou via un forfait. Si vous optez pour l’option à l’encours, préparez-vous à voir un petit pourcentage, disons entre 1 et 3 %, s’envoler de votre portefeuille en fonction de ce que vous avez investi. Ce modèle a l’avantage de lier directement les intérêts du conseiller à ceux de vos actifs : s’ils fructifient, il y gagne aussi.

Si vous préférez un comptage plus traditionnel, optez pour le tarif horaire. Avec des prix oscillant généralement autour de 150 euros pour les tâches les plus basiques et pouvant grimper jusqu’à 500 euros pour les missions nécessitant une véritable expertise financière, vous payez pour le temps consacré à votre fortune. Quant aux amateurs de simplicité, le forfait est roi. Ici, le deal est clair dès le départ : un pack de services pour un prix fixe. Que vous ayez besoin d’un suivi régulier, qui se traduira par un paiement mensuel ou annuel, ou d’une intervention pointue sur votre patrimoine, avec un coût fixé pour chaque mission ponctuelle, tout est question de convenance et de clarté.

Quid des tarifs des CGP non indépendants ?

Vous l’aurez compris à ce stade, il existe deux types de CGP, à savoir ceux qui volent de leurs propres ailes, et ceux rattachés à des organismes. Pour ces derniers, la rémunération se fait via l’organisme qui les chapeaute. Dans cette configuration, il n’est plus question de paiement direct, car le CGP ou le CIF est rémunéré par son employeur via des rétro-commissions – un petit pourcentage prélevé sur les bénéfices engendrés par les investissements du client (c’est par exemple le cas de Prodemial et les conseillers du réseau en sont très contents). Cela peut être un paiement unique, un peu comme un coup d’envoi lors de la mise en place de l’investissement, ou alors un système d’abonnement, où les paiements se font à intervalles réguliers tant que le contrat est en cours.

Le montant de ces rétro-commissions ainsi que les modalités de paiement doivent être clairs et transparents, car il y va de la confiance des clients. Et c’est précisément à ce niveau qu’intervient la législation… La directive MIF, lancée le 3 janvier 2008, met de l’ordre dans ce système, en distinguant clairement les indépendants des non indépendants, et en interdisant aux premiers de toucher ces fameuses rétro-commissions. La loi impose donc une transparence absolue, et les cabinets doivent fournir un détail clair des frais avant que vous ne signiez quoi que ce soit.

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