Pourquoi investir dans l’immobilier ancien en 2025 reste une stratégie gagnante contre l’inflation

Dans un contexte économique encore incertain, où les taux directeurs oscillent au gré des politiques monétaires et où l’inflation continue de rogner la valeur réelle des placements traditionnels, l’immobilier ancien retrouve des couleurs. En 2025, ce segment du marché immobilier s’impose à nouveau comme un rempart efficace contre l’érosion monétaire, combinant accessibilité, rendement locatif stable et potentiel de valorisation. Une option à considérer sérieusement pour protéger — et même faire croître — son patrimoine. Décryptage avec Claire & John Bengtsson !

Une réponse tangible à l’érosion monétaire

L’inflation est sans doute l’un des maux les plus insidieux pour les épargnants. Elle grignote, mois après mois, la valeur réelle de l’argent dormant sur un livret A ou investi en obligations à rendement modéré. À l’inverse, l’immobilier a historiquement prouvé sa capacité à s’ajuster à la hausse des prix. Les loyers sont régulièrement indexés sur l’indice de référence des loyers (IRL), permettant aux propriétaires d’ajuster leurs revenus au rythme de l’inflation. Mieux encore, les biens eux-mêmes voient leur valeur évoluer dans le temps, suivant les dynamiques locales, urbaines et énergétiques.

En 2025, des opportunités accrues pour les acquéreurs

Dans le neuf, les prix sont souvent plus élevés et les délais de livraison plus longs, sans parler des surcoûts liés aux nouvelles normes énergétiques. À l’inverse, l’ancien offre des points d’entrée plus abordables et une capacité à générer du rendement dès l’acquisition, surtout lorsque le bien est situé dans un quartier central ou recherché.

À cela s’ajoutent des incitations fiscales qui renforcent l’intérêt de cette stratégie. Le mécanisme du déficit foncier permet de déduire les charges de travaux des revenus imposables. Le dispositif Denormandie, quant à lui, encourage la réhabilitation dans certaines zones urbaines, à condition de s’engager à louer. Ces leviers fiscaux, encore disponibles en 2025, augmentent la rentabilité nette de l’opération.

Le crédit immobilier, allié discret mais puissant

L’autre pilier de cette stratégie patrimoniale tient dans l’effet de levier du crédit immobilier. Contracter un emprunt à taux fixe, c’est s’assurer de mensualités stables, dans un monde où tout augmente. Mécaniquement, le poids réel de la dette diminue avec le temps, pendant que la valeur de l’actif progresse et que les loyers perçus augmentent. Ce mécanisme est particulièrement vertueux en période inflationniste, car l’investisseur rembourse son prêt avec une monnaie qui vaut de moins en moins, alors que ses actifs s’apprécient. Résultat : un enrichissement progressif, sans effort supplémentaire, à condition bien sûr de maîtriser son plan de financement.

Rénover pour valoriser

L’attractivité de l’immobilier ancien repose aussi sur sa capacité à être transformé. En réhabilitant un bien énergivore, l’investisseur répond aux nouvelles exigences environnementales, séduit une clientèle plus large et augmente la valeur intrinsèque du bien. En 2025, ces enjeux sont devenus centraux, tant pour les locataires soucieux de leurs factures que pour les acheteurs en quête de performances énergétiques.

Des dispositifs comme MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ ou encore certaines aides régionales permettent de financer tout ou partie des travaux. Ces opérations de rénovation, bien pilotées, renforcent la durabilité du bien sur le marché et améliorent sensiblement sa rentabilité locative.

Une brique essentielle dans une stratégie patrimoniale globale

Face à la volatilité des marchés financiers, l’immobilier reste l’un des rares actifs tangibles et prévisibles. En intégrant des biens anciens dans leur portefeuille, les investisseurs diversifient intelligemment leurs sources de revenus, limitent leur exposition au risque financier et bénéficient d’un actif transmissible, souvent mieux perçu que des produits financiers abstraits.

En définitive, investir dans l’ancien en 2025 ne relève pas seulement d’un choix de bon sens, c’est une décision rationnelle, fondée sur des fondamentaux solides. Pour réussir, il convient de s’entourer de professionnels aguerris, de bien choisir l’emplacement, d’évaluer précisément les travaux à réaliser et de sécuriser son financement.

Dans un monde en quête de repères économiques stables, l’immobilier ancien s’impose, plus que jamais, comme une valeur refuge à long terme.

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